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Brétigny : la SNCF mise en examen à son tour pour homicides involontaires

Après RFF en début de semaine, la SNCF a été mise en examen jeudi matin, dans le cadre de l'enquête sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui avait fait sept morts le 12 juillet 2013.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le déraillement du Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge le 12 juillet 2013 avait fait sept morts © MAXPPP)

La SNCF, tout comme Réseau ferré de France (RFF) lorsqu'il avait connu le même sort mardi dernier, considère sa mise en examen comme la suite logique d'une longue procédure. À l'issue d'une audition menée ce jeudi matin par les juges d'instruction à Evry, le groupe ferroviaire a été mis en examen pour "homicides et blessures involontaires".

Ce chef pointe son rôle dans la catastrophe ferroviaire survenue à Brétigny-sur-Orge le 12 juillet dernier. Le déraillement du train Paris-Limoges avait fait sept morts et des dizaines de blessés. Le rapport des experts avait pointé le manque de maintenance des voies ; une éclisse mal emboîtée avait provoqué l'accident.

Pour la SNCF, la mise en examen signifie aussi que les avocats de l'entreprise vont avoir accès aux pièces du dossier, dans le cadre de la préparation de sa défense. Il y a quelques jours, en prévision de la mise en examen, la SNCF avait promis la plus grande transparence en matière de maintenance et de sécurité. Les incidents sur le réseau ferroviaire doivent être publiés sur Internet chaque semaine.

"La mise en examen était attendue, cela va nous permettre d'avoir accès aux rapports d'expertise, car notre priorité est de comprendre" - Emmanuel Marsigny, avocat de la SNCF

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