Pénurie de carburant : un boum pour le covoiturage

Lorette Depeint est élève infirmière à Rambouillet (Yvelines) et malgré la crise du carburant, elle n’imagine pas rater une seule journée de stage. Pour se faire : le covoiturage. Sa conductrice ne lâche pas la jauge d’essence du regard. "J’en suis à peine à la moitié, cela commence à être compliqué, c’est pour cela que cette semaine, on organise le covoiturage tous les jours", confie Céline Savidan, nutritionniste. Avant, elles ne faisaient la route ensemble qu’une fois par semaine.

Partager un véhicule pour des raisons économiques et pratiques

Le covoiturage est plus pratique pour elles, mais aussi plus économique. “En tant que jeune étudiante, c’est vrai que je n’ai pas beaucoup d’argent et faire le plein d’essence, c’est encore plus compliqué pour moi”, relève la future infirmière. L'application Karos, spécialisée dans les trajets domicile-travail a vu son nombre de nouveaux utilisateurs augmenter de 40 % depuis le début de la semaine. La crise pourrait être un déclic pour beaucoup de personnes, du moins, c’est ce qu’espère la société.