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Des péages sans barrière seront mis en place d'ici fin 2024 sur les autoroutes reliant Paris à la Normandie

Les usagers pourront circuler à la vitesse autorisée sur l'autoroute sans ralentir ni s'arrêter en passant sous ces portiques dotés de caméras et de capteurs qui identifieront les véhicules.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Un péage sans barrière est mis en service à l'échangeur de Boulay sur l'autoroute A1 en Moselle, le 20 mars 2019. (MAXPPP)

Les voitures pourront passer sans s'arrêter au péage fin 2024 sur les autoroutes A13 et A14 reliant Paris à la Normandie. Leur passage sera en effet détecté par des capteurs sur des portiques, a annoncé mercredi 22 décembre la Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef). Les usagers pourront circuler à la vitesse autorisée sur l'autoroute sans ralentir ni s'arrêter en passant sous ces portiques dotés de caméras et de capteurs qui identifieront les véhicules, a décrit la société autoroutière dans un communiqué.

Leur compte sera automatiquement débité s'ils sont abonnés au télépéage. S'ils ne le sont pas, ils pourront soit enregistrer leur plaque d'immatriculation sur le site ou l'application de la Sanef, soit payer après leur passage par téléphone, en ligne ou sur une borne physique. La Sanef promet "des gains de temps, des économies de carburant et des réductions des émissions de CO2 dans l'atmosphère". Il faut actuellement s'arrêter quatre fois au péage entre Paris et Deauville et cinq fois entre Paris et Caen sur l'A13, dont les embouteillages des retours de week-end sont légendaires.

28 hectares rendus à la nature

La Sanef expérimente cette formule depuis mars 2019 à l'échangeur de Boulay-Moselle sur l'autoroute A4. "Le système technologique a démontré sa fiabilité et les clients se sont familiarisés avec ce nouveau système de paiement", assure-t-elle.

Sur l'A13 et l'A14, les travaux se prolongeront jusqu'en 2027 avec la destruction des barrières de péage actuelles, dont une partie des espaces – 28 hectares, soit l'équivalent de 40 terrains de football, selon la société – sera rendue à la nature. L'investissement est évalué à environ 120 millions d'euros, dont le quart sera couvert par une hausse annuelle des tarifs de 0,22% pendant trois ans, à partir du 1er février 2022.

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