"Il n'y a pas d'enterrement de l'écotaxe", assure le gouvernement
Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, n'a pas donné de date pour la mise en œuvre de cette taxe.
Suspension n'est pas suppression. C'est le message que souhaite faire passer le gouvernement devant la fronde contre l'écotaxe poids lourds. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a assuré, lundi 11 novembre sur RTL, qu'il n'y avait "pas d'enterrement de l'écotaxe". Il a rappelé la volonté du gouvernement de mettre en place une "modalité de financement des infrastructures (…) intelligente, acceptable et soutenable".
L'écotaxe n'est "pas une taxe supplémentaire, c'est un impôt en moins", a-t-il affirmé, citant "les milliers d'emplois" dans le BTP qui dépendent de cette taxe destinée à financer la modernisation des infrastructures de transports, "les régions et les départements" qui plaident pour pouvoir taxer les camions "qui traversent la France sans laisser un seul centime pour la modernisation du réseau".
"Il y a des inquiétudes, des détresses sur le territoire, il faut y répondre", a poursuivi le ministre, qui n'a pas donné de date pour la mise en œuvre de cette taxe. Prévue pour être appliquée le 1er janvier, elle a été suspendue. Aucune date n'a été décidée, expliquait ce week-end l'Elysée, démentant que la date du 1er juillet soit désormais "évoquée".
Dimanche, le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin, avait également assuré que l'écotaxe serait bien appliquée. "Je le dis en tant qu'écologiste et en tant que membre du gouvernement : l'écotaxe sera appliquée."
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