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Egypte : la Lufthansa cesse ses vols à destination de Charm el-Cheikh

"Par précaution", la compagnie allemande annonce à son tour qu'elle cesse de desservir Charm el-Cheikh. Via ses filiales Edelweiss et Eurowings, elle opérait deux vols hebdomadaires. Les clients bloqués en Egypte seront, eux, rapatriés.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (La Lufthansa, via Edelweiss et Eurowings, effectuait deux vols hebdomadaires à destination de Charm el-Cheikh (photo d'illustration) ©  REUTERS/Kai Pfaffenbach)

Samedi déjà, la Lufthansa avait annoncé qu'elle éviterait de survoler, "jusqu'à nouvel ordre", la péninsule du Sinaï - Air France avait annoncé la même mesure. Mais ce jeudi, la compagnie allemande va plus loin : elle annonce l'interruption, "par précaution" , de ses vols à destination de Charm el-Cheikh. Via ses filiales Edelweiss et Eurowings, elle opérait deux vols hebdomadaires.

Ce faisant, la Lufthansa emboîte le pas à la Grande-Bretagne, qui a annoncé hier la même mesure. Londres est très occupée aujourd'hui au rapatriement de ses quelque 20.000 touristes présents à Charm el-Cheikh. Berlin va faire de même très vite.

A priori, Paris n'est pas concernée : il n'y a aucun vol direct entre la France et la station balnéaire.

Passagers sans bagages

De son côté, la compagnie aériene Jetair a annoncé qu'elle allait effectuer d'ici dimanche trois vols à vide pour ramener des clients en Belgique. En clair, les passagers pourront monter dans l'avion..mais sans leurs bagages. "Nous n'avons pas encore reçu de garanties solides de l'aéroport de Charm el-Cheikh que le contrôle et le traitement des bagages excluent tout risque pour la sécurité", a expliqué la compagnie aérienne, promettant de faire "tout ce qui est en son pouvoir" pour ramener rapidement en Belgique les bagages prévus pour aller en soute.

Pourquoi de telles mesures de sécurité ? Parce que c'est manifestement une bombe qui est à l'origine du crash, jeudi dernier, d'un avion russe de la compagnie Metrojet - Londres et Washington privilégient désormais cette hypothèse, même sil'Egypte, par la voix de son ministre de l'Aviation civile, estime qu'il n'y a pas encore de preuves ni de données confirmant cette hypothèse.

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