"Gilets jaunes" : Édouard Philippe à la rencontre des policiers agressés
Après les violents accrochages de samedi 22 décembre sur les Champs-Élysées (Paris), le Premier ministre Édouard Philippe a rencontré la compagnie de sécurisation et d'intervention de la préfecture de Paris lundi 24 décembre.
À la veille de Noël, le Premier ministre a pris le temps d'échanger avec les trois policiers à moto agressés sur les Champs-Élysées (Paris) samedi 22 décembre lors d'un rassemblement de "gilets jaunes". "Je tenais à ce qu'ils m'expliquent comment tout cela s'était passé. Je voulais aussi les remercier pour la maîtrise dont ils avaient fait preuve. Tout a été mis en oeuvre pour identifier les auteurs de ces violences", a déclaré Édouard Philippe. Trois motards de la police se sont retrouvés seuls face à un groupe de manifestants prêts à en découdre. Sur les images de l'agression, un premier homme se jette sur eux puis d'autres suivent. Les policiers répliquent à coups de matraques et de bombes à poivre. Quelques instants plus tard, ils deviennent la cible de jets de projectiles, comme une trottinette. Face à cette situation, un policier sort son arme avant de la ranger au bout de trois secondes sans tirer. Mais les heurts continuent.
Des circonstances à éclaircir
Comment expliquer une telle violence ? Que s'est-il passé avant ? Clément Lanot, journaliste à Line Press, a filmé les minutes qui précèdent. Il raconte : " Les policiers ont jeté une bombe de désencerclement pour disperser les gens qui arrivent vers les motards". Deux autres grenades sont ensuite lancées sur les manifestants. Leur usage reste à éclaircir par les enquêteurs. Car comme le veut la procédure, la police des polices a été saisie.
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