"Gilets jaunes" : la garde à vue de Julien Coupat prolongée de 24 heures
L'ancien militant d'extrême gauche fait partie des centaines de personnes interpellées, samedi, en marge de "l'acte IV" du mouvement à Paris.
La garde à vue de Julien Coupat a été prolongée de 24 heures, a appris franceinfo dimanche 9 décembre. L'ancien militant d'ultra-gauche est toujours entendu dans un commissariat de Paris pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations".
Relaxé au printemps lors du procès dit "de Tarnac", Julien Coupat a été interpellé dans la matinée du samedi 8 décembre à Paris, dans le cadre de "l'acte IV" des manifestations des gilets jaunes. Selon son avocat, il circulait dans sa voiture avec un ami lorsque les services de renseignement l'ont arrêté dans le 19e arrondissement de la capitale. La DGSI le suivait depuis plusieurs jours, précise Jérémie Assous à franceinfo, et "ils se sont plantés car il n'ont rien trouvé".
"Un gilet jaune, un masque et des bombes de peinture"
"Ils ont immobilisé son véhicule à cinq voitures, convaincus qu'ils allaient trouver un certain nombre d'éléments de matériel illicite, qui auraient justifié de manière rétroactive leur enquête. Or, il n'y avait qu'un gilet jaune, un masque et des bombes de peinture, précise son avocat. Pas de quoi, selon lui, justifier une arrestation et des poursuites.
Les services de renseignement voulaient se venger de Tarnac, de l'humiliation qu'ils ont subie et c'est de nouveau un échec.
Jérémie Assous, avocat de Julien Coupatà franceinfo
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