"Gilets jaunes" : la droite et la majorité condamnent les violences, La France insoumise un peu moins
Les violences lors de la manifestation des "gilets jaunes" samedi 5 janvier ont fait réagir la classe politique. Condamnation totale pour les uns, un peu plus nuancée pour les autres.
Devant le ministère pris pour cible lors de la mobilisation des "gilets jaunes" samedi 5 janvier, il n'y a, le lendemain, plus une trace ou presque des dégradations. La porte a rapidement été réparée et le gouvernement affiche maintenant sa fermeté. Plusieurs ministres dénoncent une atteinte à la démocratie. Emmanuel Macron a, quant à lui, réagi sur Twitter samedi, dénonçant "une extrême violence" et estimant que "ceux qui commettent ces actes oublient le cœur de notre pacte civique". Le président l'assure : "Justice sera faite".
Le grand débat en péril
Dans l'opposition, les violences commises suscitent des réactions contrastées. À droite, Laurent Wauquiez apporte son soutien aux forces de l'ordre. À gauche, Jean-Luc Mélenchon, lui, s'interroge. "Est-ce un pouvoir républicain celui qui donne de tels ordres ?", commente-t-il sur Twitter. Dimanche, La France insoumise, par la voix du député Éric Coquerel, condamné, tout en renvoyant le gouvernement à ses responsabilités. Le grand débat national doit commencer le 15 janvier. Dans ce contexte très tendu, certains élus doutent de son utilité.
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