"Gilets jaunes" : la loi anti-casseurs déjà modifiée
La loi anti-casseurs annoncée par Édouard Philippe n'a pas fait l'unanimité dans la majorité.
Les députés ont vidé le texte de sa substance. Proposée à l'Assemblée nationale, la loi anti-casseurs d'Édouard Philippe a été largement modifiée mercredi 23 janvier. En premier lieu, les périmètres de sécurité lors des manifestations des "gilets jaunes" ont été supprimés jusqu'à nouvel ordre, "or ils permettaient d'effectuer des fouilles de sacs et des palpations pendant les six heures qui précédaient une manifestation", précise la journaliste Béatrice Gelot.
Le délit de dissimulation du visage précisé
Le fichier anti-casseurs qui prévoyait l'interdiction individuelle de manifester a été modifié. "Les députés de la majorité proposent que les interdictions judiciaires de manifester soient inscrites au fichier des personnes recherchées", poursuit Béatrice Gelot. Enfin, la Commission des lois a défini davantage le délit de dissimulation du visage. "Il faudra qu'un juge puisse prouver que la personne qui cachait son visage entendant participer à la manifestation", conclut la journaliste
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