"Gilets jaunes" : retour en six dates sur six mois de crise sociale
Certains "gilets jaunes" se sont lancés dans la campagne des élections européennes (23-26 mai 2019). Retour pour l'occasion sur six mois de crise en six dates clés.
Un mouvement de grande ampleur parti d'internet. Le 17 novembre dernier, une France des ronds-points émerge sur les routes hexagonales. Une action qui symbolise la grogne face à la hausse des prix de l'essence. Près de 300 000 personnes mobilisées ce jour-là selon le ministère de l'Intérieur. "Je crois que ça a surpris tout le monde, même les gens qui étaient dans le mouvement. C'était inespéré. C'était une explosion d'espoir", détaille un membre du mouvement.
L'espoir avant le chaos
Le 1er décembre, l'Arc de triomphe (Paris) est tagué puis saccagé. Un symbole d'une radicalisation du pouvoir au cœur de la capitale. Face à l'escalade de la violence, le Président Emmanuel Macron apporte une réponse le 10 décembre en débloquant 10 milliards d'euros pour calmer le mécontentement des "gilets jaunes" via un éventail de mesures sociales jugées insuffisantes. Le 5 janvier, ce sont deux camps qui s'affrontent toujours dans la violence : policiers et manifestants. Le 15 janvier, Emmanuel Macron lance le grand débat national avec différents maires dans l'Eure. Sans les "gilets jaunes". Le 16 mars, nouvelles violences sur les Champs-Élysées (Paris) avec des forces de l'ordre prises pour cible. Cette France des "gilets jaunes" a "transformé" le président Macron. Le mouvement des invisibles est devenu finalement omniprésent.
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