: Vidéo "Il savait où il frappait" : les deux gendarmes qui ont fait face à un ancien boxeur lors de la dernière manifestation des "gilets jaunes" racontent
L'un de ces deux gendarmes s'est vu prescrire 15 jours d'incapacité totale de travail et a porté plainte dimanche.
"Il remonte ses manches, il vient vers moi, avec une envie d'en découdre et a commencé à donner des coups." Les deux gendarmes frappés lors de l'acte 8 des "gilets jaunes" à Paris par Christophe Dettinger ont témoigné auprès de France 3, lundi 7 janvier. Cet ancien boxeur se trouve en garde à vue après s'être rendu de lui-même à la police parisienne. Il avait auparavant enregistré une vidéo publiée sur Facebook dans laquelle il reconnaissait les faits et s'expliquait.
"Ça fait vraiment peur"
"Il visait bien mon visage, ma tête. On a reculé pour mieux se positionner. Il revenait en garde et les coups étaient bien dirigés vers mon visage. Les vidéos sont courtes, mais cela paraît très long quand on est sur place. Ça fait vraiment peur", témoigne l'un des deux gendarmes mobiles.
Le second, frappé alors qu'il était à terre et qui porte désormais un bras en écharpe, raconte de son côté avoir "l'habitude de recevoir des coups". "Mais là, ça frappait dur, et ça frappait correctement. Il savait où il frappait, à pleine puissance", raconte-t-il. Cet homme s'est vu prescrire 15 jours d'incapacité totale de travail (ITT) et a porté plainte dimanche, selon la gendarmerie.
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