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Le "gilet jaune" Benjamin Cauchy rejoint la liste de Nicolas Dupont-Aignan pour les européennes

Dans une interview au "Parisien", cette figure du mouvement estime que le leader de Debout la France "est synchro avec nos revendications".

Article rédigé par franceinfo
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Le gilet jaune Benjamin Cauchy devant l'Assemblée nationale le 7 décembre 2018 à Paris. (YOAN VALAT / EPA / AFP)

Un poste d'eurodéputé après le "gilet jaune" ? Figure médiatique du mouvement de contestation, Benjamin Cauchy annonce, dans un entretien au Parisien paru mercredi 21 mars, sa candidature aux européennes sur les listes du parti Debout la République. "C'est bel et bien Nicolas Dupont-Aignan qui me semble le plus en cohérence avec les revendications que je porte avec de nombreux gilets jaunes depuis quatre mois", explique-t-il, affirmant se trouver en position éligible sur la liste souverainiste.

Benjamin Cauchy dit avoir rencontré plusieurs dirigeants politiques, comme Jean Lassalle ou Florian Philippot, avant de prendre cette décision. Il affirme également avoir été approché par des cadres du Rassemblement national et avoir eu des échanges avec des responsables des Républicains, comme le député Julien Aubert.

Au niveau de ses propositions, de sa constance dans son discours, Nicolas Dupont-Aignan est synchro avec nos revendications.

Benjamin Cauchy

dans "Le Parisien"

Et d'évoquer par exemple le thème du "racket fiscal" et le référendum d'initiative citoyenne.

"Si je suis élu, j'irai toujours sur les ronds-points"

Interrogé sur la possibilité de créer une liste de "gilets jaunes" aux européennes, ce cadre commercial parle toutefois d'un impossible "mariage de la carpe et du lapin" tant les différences partisanes sont grandes au sein du mouvement : "Il y a des gens d’extrême gauche, d’extrême droite, de gauche, de droite, du centre et même des gens qui n’ont aucune conscience politique", dit-il au Parisien.

Il est largement temps qu'il y ait une issue à ce mouvement et de passer des ronds-points aux urnes.

Benjamin Cauchy

à l'AFP

Ce dernier ajoute au Parisien que les gilets jaunes font une "erreur stratégique" en restant dans les métropoles, où ils deviennent "le cheval de Troie de casseurs [et] d'extrémistes". Il assume malgré tout son combat : "Je suis, j’ai été et je resterai un 'gilet jaune'. Si je suis élu, j’irai toujours sur les ronds-points."

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