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"Loi anti-casseurs" : "Ce qui est liberticide, ce sont les casseurs", selon l'Unsa Police

Tandis que la "loi anti-casseurs" est examinée à l'Assemblée nationale, divisant majorité, droite et opposition, Thomas Toussaint, délégué national Unsa Police, estime de son côté sur franceinfo qu'elle permettrait aux policiers de disposer d'un pouvoir coercitif face aux "casseurs".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Manifestation régionale des "gilets jaunes" dans le centre-ville d'Angers, le 19 janvier 2019. (FRANCK DUBRAY / MAXPPP)

Moins d'un mois après avoir été annoncée par le Premier ministre, la loi "anti-casseurs" est examinée à l'Assemblée nationale. Le texte vise à alourdir les sanctions contre les violences. Plébiscité par la droite, il divise la majorité, tandis que la gauche le juge "liberticide". Thomas Toussaint, délégué national Unsa Police, estime de son côté sur franceinfo que "ce qui est liberticide, ce sont les casseurs".

L'une des mesures du texte consiste à interdire aux manifestants d'avoir le visage même "partiellement dissimulé". Cette mesure est jugée "liberticide" par certains. "Ce qui est liberticide, ce sont les casseurs", estime Thomas Toussaint.

Ce sont eux qui sèment le désordre dans les manifestations et qui empêchent les autres de porter leur message auprès de nos dirigeants.

Thomas Toussaint

à franceinfo

Thomas Toussaint a tenu à souligner l'importance pour les forces de l'ordre d'un des articles du texte. "Ce qui va dans notre sens, c'est la possibilité d'interpeller une personne qui dissimulerait son visage à l'occasion d'une manifestation. Dès lors, on pourra intervenir en amont alors qu'avant on ne pouvait pas le faire puisque c'était une contravention et non un délit. Cela nous permet donc d'avoir un pouvoir coercitif."

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