Loi "anti-casseurs" : un revers pour le gouvernement
En direct du Conseil constitutionnel, le journaliste Julien Gasparutto fait le point sur le rejet d'un article de la loi "anti-casseurs".
Les sages ont jugé anticonstitutionnel un article sur l'interdiction de manifester dans la loi "anti-casseurs". "Le gouvernement s'attendait à ce que cet article 3 fasse débat, mais il était plutôt confiant, c'est donc clairement un revers", analyse Julien Gasparutto, en direct du Conseil Constitutionnel à Paris. "'Une mauvaise nouvelle, mais pas pour autant un camouflet', assure l'exécutif. Premièrement, car devant le débat suscité par ce texte, y compris dans la majorité, le chef de l'État avait lui-même saisi le Conseil constitutionnel et ce soir [jeudi 4 avril], l'entourage d'Emmanuel Macron se félicite d'avoir répondu, je cite, 'de la manière la plus saine à ces interrogations'", explique le journaliste.
Aucune autre modification
"Deuxièmement, l'exécutif préfère voir le verre à moitié plein, et retient surtout que la majeure partie des articles a été validée", indique Julien Gasparutto. Le gouvernement a donc pris acte de la décision et la loi devrait être appliquée sans plus de modifications. "L'option de réécrire un nouvel article semble ce soir ne pas être à l'ordre du jour", conclut le journaliste.
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