Manifestations : syndicats et politiques appellent au calme

Sept syndicats se sont réunis pour passer un même message jeudi 6 décembre au siège de la CFDT à Paris. Ils appellent à un virage de la politique du gouvernement et s'inquiètent du climat social. Depuis 48 heures dans l'opposition, à l'exception de La France insoumise restée silencieuse, c'est la même attitude. Avant la nouvelle mobilisation des "gilets jaunes", droite et gauche relaient l'appel au calme de l'exécutif. "Je souhaite que nous retrouvions du calme. Je souhaite que l'on arrive à retrouver de l'apaisement" a ainsi déclaré le président des Républicains, Laurent Wauquiez. Marine Le Pen demande, elle, des mobilisations pacifiques. 

Des voix de plus en plus nombreuses 

Partout sur les réseaux sociaux, les députés de la majorité inquiets appellent eux aussi à la responsabilité de chacun. L'ancien président de la République François Hollande met en garde contre des dérives qui mettent selon lui la République en danger. "Dans la période si grave que traverse la France, j'appelle chacun à la mesure et au refus de toutes les formes de violences", a-t-il écrit. Le Premier ministre Édouard Philippe a salué ces appels jeudi 6 décembre au Sénat. Dans la classe politique, les voix sont de plus en plus nombreuses pour tenter d'éviter les scènes de chaos du week-end de samedi 1er et dimanche 2 décembre.