Plusieurs centaines de "gilets jaunes" ont défilé à Montpellier dans une ambiance tendue
Peu avant 17 heures, dix personnes ont été interpellées et un policier a été blessé par un coup de casque à la jambe.
Plusieurs centaines de "gilets jaunes" se sont rassemblés et ont défilé samedi 9 novembre à Montpellier (Hérault) en réponse à un appel "national", dans une ambiance vite tendue et marquée par plusieurs interpellations.
Dès le début de la manifestation, en début d'après-midi, plusieurs cordons de CRS ont encerclé les manifestants, barrant notamment l'accès à la gare, au centre commercial du Polygone et à la préfecture, et ont envoyé des gaz lacrymogènes. Peu avant 17 heures, dix personnes ont été interpellées, selon France Bleu Hérault. Un policier a également été blessé par un coup de casque reçu à la jambe, a précisé la préfecture de l'Hérault.
#Montpellier #giletsjaunes Le ton monte sur la Comédie pour l’épisode 52 pic.twitter.com/UqMYi5uX55
— Midi Libre Montpellier (@MLMontpellier) November 9, 2019
Jets de fumigènes et de pétards
"De nombreux adolescents qui étaient dans des boutiques et fast-food du secteur voient les forces de l'ordre charger, gazer et matraquer. Aucune possibilité de sortie ne leur est laissée et ils ne peuvent donc pas obéir aux injonctions de dispersion", s'est insurgée l'avocate Sophie Mazas, présidente de la Ligue des droits de l'homme de l'Hérault.
Des tensions émaillent le dispositif. #Montpellier #GiletsJaunes #Acte52 pic.twitter.com/yAuy5qdFzn
— lemouvement.info (@lemouvementinfo) November 9, 2019
Certains manifestants, portant des masques à gaz, des casques ou des cagoules, ont de leur côté jeté des fumigènes et des pétards. Parmi les slogans inscrits sur les banderoles : "L'enfer des pauvres fait le paradis des riches", "Peuple, tu as le devoir d'insurrection quand le gouvernement viole tes droits" ou encore "C'est le capitalisme qui nous pourrit la vie".
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