Radars vandalisés, campement, grève de la faim,... Les actions des "gilets jaunes" se poursuivent dans plusieurs départements

Près de dix jours après le début du mouvement des "gilets jaunes", les actions se poursuivent dans l'Hexagone.

Dans les Landes, plus de la moitié des radars fixes du département sont hors service lundi 26 novembre, rapporte France Bleu Gascogne. Quatorze des 27 boîtiers ont été neutralisés. La préfecture a rappellé que vandaliser un radar est un délit passible de prison et qu'elle porte systématiquement plainte.

Dans les Pyrénnées-Atlantiques, les gendarmes sont intervenus lundi 26 novembre dans l'après-midi à la barrière de péage de Pau-centre, sur l'A64, pour déloger un peu plus d'une quarantaine de gilets jaunes. L'évacuation s'est faite sans incident.

Un "siège" devant la préfecture des Ardennes

Dans les Ardennes, un campement de "gilets jaunes" est installé devant la préfecture, à Charleville-Mézières, selon France Bleu Champagne-Ardennes. Une cinquantaine de "gilets jaunes" se relayent en permanence pour tenir ce qu'ils appellent un siège. Des palettes, des pneus, forment un campement improvisé. Les manifestants sont arrivés à 5 heures lundi matin et comptent bien rester toute la semaine.

Dans l'Indre, certains horodateurs du centre ville de Châteauroux ont été recouverts d'un sac poubelle, rapporte France Bleu Berry. Parallèlement, des barrages filtrants ont été mis en place à Issoudun et à Saint-Maur.

350 kilomètres de Sâone-et-Loire à Paris

Patrick, un "gilet jaune" de Saône-et-Loire, rallie Paris à pieds pour porter un message au président français, rapporte France Bleu Bourgogne. C'est un périple de 350 kilomètres qu'il effectue sans manger, après avoir entamé une grève de la faim.