: Vidéo Augmentation du temps de travail, durée de cotisation : Emmanuel Macron précise le financement des mesures sociales
Le chef de l'Etat a assuré qu'il n'était pas question de toucher aux 35 heures, ni de supprimer un jour férié, ni de reculer l'âge légal de départ à la retraite. Il a toutefois relevé qu'on pouvait "laisser le libre choix" en ce qui concerne l'allongement de la durée de cotisation.
De quelle ampleur sera la baisse "significative" de l'impôt sur le revenu promise par Emmanuel Macron jeudi 25 avril lors de sa conférence de presse à l'Elysée ? Interrogé à ce sujet par une journaliste, le chef de l'Etat a indiqué qu'il laisserait le soin au gouvernement de la fixer précisément, tout en mentionnant le chiffre de cinq milliards d'euros.
Pour financer cette baisse, le président de la République a évoqué la suppression de certaines niches fiscales pour les entreprises, de réduire la dépense publique… mais a également évoqué le fait de faire "travailler davantage". Sur ce dernier point, il a précisé sa pensée par la suite : pas question de toucher aux 35 heures, ni de supprimer un jour férié, ni de reculer l'âge légal de départ à la retraite.
Mille euros minimum pour les futurs retraités
"On va avoir de plus en plus de mal à financer notre système si on vit de plus en plus longtemps hors du travail", assène pourtant Emmanuel Macron dans la même réponse. Et sans repousser l'âge de départ à la retraite au-delà de 62 ans, il estime toutefois qu'une réforme est nécessaire pour "allonger la durée effective de cotisation", à l'aide "d'un système de décote qui incite à travailler davantage, mais sans forcer tout le monde".
Il a enfin plaidé pour que le montant minimum de la pension de retraite soit fixé à terme à 1 000 euros, tout en reconnaissant "ne pas pouvoir corriger les situations passées". "Je ne veux pas les reproduire à l'avenir", a conclu le président.
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