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Vidéo La grenade GLI F4 est "indispensable pour éviter du corps-à-corps" lors des "émeutes urbaines", assure Laurent Nuñez

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"L'armement intermédiaire en France est indispensable pour éviter du corps-à-corps", estime Laurent Nuñez, secrétaire d'État auprès du ministère de l’Intérieur
VIDEO. "L'armement intermédiaire en France est indispensable pour éviter du corps-à-corps", estime Laurent Nuñez, secrétaire d'État auprès du ministère de l’Intérieur "L'armement intermédiaire en France est indispensable pour éviter du corps-à-corps", estime Laurent Nuñez, secrétaire d'État auprès du ministère de l’Intérieur (RADIO FRANCE)
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a défendu lundi l'usage par les forces de l'ordre de ce type de grenade qui contient une charge explosive.

"On a un certain nombre d'individus qui confondent le maintien de l'ordre et la guérilla urbaine, l'émeute urbaine. En matière d'émeutes urbaines, je suis désolé, dans d'autres pays, on utilise aussi les armes intermédiaires", a déclaré Laurent Nuñez, lundi 11 février, sur franceinfo. Le secrétaire d'État à l'Intérieur a ainsi défendu l'usage de la grenade GLI F4 par les forces de l'ordre, lors de manifestations des "gilets jaunes".

Ce type de grenade, lacrymogène, assourdissante et à effet de souffle, contenant une charge explosive constituée de 25 grammes de TNT, est à l'origine de la blessure grave d'un manifestant samedi à Paris. "L'armement intermédiaire en France est indispensable pour éviter du corps-à-corps et pour éviter l'usage d'armes administratives [armes à feu] dans des situations de violences extrêmes", a poursuivi le secrétaire d'État.

"L'ultragauche à la manœuvre"

Selon Laurent Nuñez, "samedi à Paris, c'est l'ultragauche qui était à la manœuvre". La violence est "le fait en partie d'un noyautage de mouvances d'ultragauche et, on l'a vu samedi à Paris, d'ultradroite, ainsi que de 'gilets jaunes' radicalisés".

Le secrétaire d'Etat a martelé que "ces individus n'ont pas leur place dans une manifestation, ils n'expriment aucune revendication, ils sont là pour commettre des violences et pour faire tomber nos institutions"

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