Air France : le procès de cinq employés dans l'affaire de la "chemise arrachée" renvoyé à septembre

Article rédigé par Ilan Caro, Elise Lambert, Violaine Jaussent
France Télévisions
Publié Mis à jour
Pierre Plissonnier, un des deux responsables de Air France pris à parti par des salariés, le 5 octobre 2015 à Roissy (Val-d'Oise). (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Outre les cinq personnes poursuivies pour des "violences en réunion" sur deux responsables de l'entreprise, onze autres devaient être jugées pour des dégradations.

Ce qu'il faut savoir

Les images des chemises en lambeaux de deux responsables d'Air France, pris à parti par des manifestants le 5 octobre 2015, avaient fait le tour du monde. Le procès de l'affaire, qui devait s'ouvrir vendredi 27 mai à Bobigny (Seine-Saint-Denis), a finalement été reporté aux 27 et 28 septembre, et se tiendra donc sur deux jours plutôt qu'un. Seize salariés doivent être jugés, dont cinq pour "violences en réunion".

 De possibles peines de prison. Les cinq employés poursuivis pour "violence en réunion" encourent trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Onze autres personnes sont poursuivies pour des "dégradations en réunion".

 La CGT mobilisée en soutien. Les cinq salariés poursuivis pour l'épisode de la chemise appartiennent au syndicat, qui organise le rassemblement de soutien, alors même qu'il crée la polémique pour les méthodes qu'il emploie dans la contestation de la loi Travail.

Des caméras installées avant les incidents ? Selon une enquête du site Les Jours, début mai, la direction d'Air France avait anticipé les incidents en installant des caméras sur les lieux, qui ont servi à l'identification des salariés poursuivi. Une démarche que la défense ne manquera pas de questionner.