Joon : turbulences sociales dans le low cost d'Air France
Il y a un an, le groupe Air France lançait sa compagnie low cost : Joon. Le personnel navigant lance un cri d'alarme sur leurs conditions de travail.
Joon, une compagnie moyen et long-courrier, proposant des vols moins chers, devait être le remède aux difficultés d'Air France. Pour cela, la direction a recruté des hôtesses de l'air et des stewards, avec des contrats moins avantageux qu'à Air France. Après un an d'existence, des salariés que des équipes de France 2 ont rencontrés dénoncent leurs conditions de travail. Une des hôtesses de l'air parle de pressions de la part de sa direction. "J'ai été malade, mais on sent que quand on est malade, on a une pression", dénonce-t-elle. On lui aurait dit alors : "Tu te rends compte que tu vas planter un vol, il n'y a personne en réserve".
Des cadences difficiles
Des cadences difficiles et des escales dans des chambres d'hôtel peu confortables sont dénoncées. Beaucoup estiment aussi être mal payés : 26 000 euros net par an en moyenne, ce qui est bien inférieur à Air France, avec 36 000 euros net par an. En conséquence, selon les syndicats, la compagnie n'arrive plus à recruter de personnel expérimenté. Par communiqué, Joon dit avoir mis en place des mesures pour améliorer les conditions de travail.
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