: Vidéo Procédures de sanctions à Air France : "Une pression de la direction sur les négociations"
Dix-huit salariés sont concernés par des procédures de sanctions, 12 pour des dégradations de matériel ou l'ouverture frauduleuse des portes d'accès au siège, et six pour des agressions physiques.
Des salariés d'Air France, des militants de la CGT et des personnes ne travaillant pas pour la compagnie aérienne se sont rassemblés lundi 26 octobre devant les bureaux de l'entreprise à Roissy en soutien aux membres du personnel entendus par la police ou la direction. Des salariés en colère avaient arraché lors d'une réunion annonçant le plan de "restructuration", le 5 octobre, les chemises de deux dirigeants.
Une "direction qui veut faire des exemples"
Dix-huit salariés sont concernés par des procédures de sanctions, 12 pour des dégradations de matériel ou l'ouverture frauduleuse des portes d'accès au siège, et six pour des agressions physiques. Cinq personnes sont par ailleurs poursuivies par la justice pour violences en réunion. Pour un militant sur place, il s'agit d'une "pression" de la direction sur les négociations, une "direction qui veut faire des exemples".
La direction d'Air France, qui avait présenté un plan de restructuration menaçant jusqu'à 2 900 emplois sur deux ans, veut proposer des contrats de travail différenciés pour les personnels navigants en fonction de leur productivité. "C'est scandaleux, on va être payé à la productivité", réagit un participant de la manifestation. Le principal syndicat de pilotes, SNPL Air France, a dénoncé un nouvel accroc au dialogue social.
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