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"Gilets jaunes" : les routiers refusent de rejoindre le mouvement

Même s'ils "comprennent les motivations des manifestants, leur situation économique tendue ne leur permet pas de perdre des journées de travail", a indiqué la Fédération nationale des transports routiers dans un communiqué.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des "gilets jaunes" bloquent le dépôt de pétrole de Frontignan (Hérault), lundi 19 novembre 2018. (PASCAL GUYOT / AFP)

Ils "ont pris leurs responsabilités" et ne participeront pas. Les transporteurs routiers ont dit lundi 19 novembre qu'ils ne voulaient pas être associés au mouvement des "gilets jaunes", malgré la participation de certains camionneurs.

"Les organisations professionnelles entendent rappeler que les entreprises de transport ont pris leurs responsabilités en ne se joignant pas au mouvement" de contestation contre le prix des carburants, a indiqué dans un communiqué la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), première organisation du secteur. "En effet, même si celles-ci comprennent les motivations des manifestants, leur situation économique tendue ne leur permet pas de perdre des journées de travail", a-t-elle expliqué.

"Processus de négociation"

Déplorant que des camions soient pris "dans divers blocages et barrages", la FNTR et ses alliés ont appelé le gouvernement "à prendre ses propres responsabilités, soit en entamant un processus de négociation avec les gilets jaunes, soit en faisant respecter la liberté de circulation des opérateurs économiques". "Dans tout autre cas, les organisations professionnelles du transport routier de marchandises interviendront pour préserver les intérêts des transporteurs et la sécurité de leurs personnels", ont-ils prévenu, sans autre précision.

L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE), une autre fédération de professionnels de la route, a confirmé dans un communiqué que les "transporteurs ne sont pas engagés dans le mouvement des gilets jaunes". "Il est hors de question de se lier à une action dont on ne connaît pas ou peu les organisateurs", a-t-elle ajouté, jugeant aussi que "sur le fond, les revendications des professionnels routiers, chefs d'entreprise, ne sont pas celles de ces citoyens".

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