"Gilets jaunes" : Marine Le Pen "assume" de ne pas participer aux manifestations du 17 novembre et tacle les syndicats
Invitée sur France Inter, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a indiqué qu'elle "respecterait le caractère apolitique" de la journée de mobilisation contre la hausse des taxes sur les carburants et qu'elle ne s'y rendrait pas.
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen "assume" mardi 13 novembre sur France Inter de ne pas participer aux manifestations du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Elle ne se voit pas aux côtés des "gilets jaunes", bien qu'elle les soutienne, parce qu'elle croit "que la place d'un chef de parti n'est pas au sein des manifestations".
Au sujet de certains de ses adversaires politiques qui iront manifester, elle estime "qu'un certain nombre courent après ce qui est en train de se passer, après avoir d'ailleurs eu sur cette manifestation des propos pour le moins prudents ou des réserves ou des distances". "Moi j'assume ma position. Encore une fois, je respecte le caractère apolitique de cette manifestation", poursuit la députée du Pas-de-Calais. Pour cette raison, elle précise que le RN ne tractera pas le 17 novembre, et qu'il ne le fait pas déjà "depuis des semaines".
Les syndicats "décrédibilisés"
Sur les syndicats qui se désolidarisent du mouvement des "gilets jaunes", récupéré selon eux par l'extrême-droite, Marine Le Pen estime qu'ils sont "totalement décrédibilisés dans cette affaire". Elle leur reproche de vouloir "canaliser la colère", voire de "la faire stopper". "Ceci démontre de quel côté de la rive ils sont, ajoute-t-elle. Ils sont du côté des élites, du système, ces syndicats qui sont main dans la main avec tous les gouvernement successifs depuis des décennies."
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