Navires : sur le Belem, une navigation à l’ancienne
Sur le pont du Belem, la nuit, une seule lueur persiste. Dans la timonerie, le lieutenant Loïc Asset surveille la route du navire. Dans le trois-mâts du XIXe siècle, les instruments modernes n’ont pas remplacé les cartes marines. Au petit matin, la terre est en vue. L’équipage est à quelques milles de Madère (Portugal). À l’Est, le compas gyroscopique permet de déterminer sa position, mais pas seulement. Le second capitaine du Belem assure : "C’est un plaisir de [se diriger] avec des éléments de l’environnement."
Une manœuvre exceptionnelle
Ce jour-là , les passionnés de vieilles voiles sont ravis. Les officiers ont décidé de tenter une manœuvre : le vent devant. En principe, les voiles du Belem sont conçues pour recevoir le vent par l’arrière. Alors, les marins vont devoir obliger le vieux gréement à tourner en reculant. Cette manœuvre n’est pas obligatoire. Les moteurs pourraient les mener à bon port facilement. C’est pour la beauté du geste. La manœuvre se conclut sous les applaudissements.
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