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Pénurie de carburant : 28,5% des stations-service françaises en rupture partielle de stock, selon la ministre de la Transition énergétique

La situation a empiré dans le Centre-Val de Loire où ce taux atteint 42,2% vendredi, contre 41,2% jeudi. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des files d'attente dans une station-service de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), le 13 octobre 2022. (ESRA TASKIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

La situation s'améliore timidement. A 13 heures, vendredi 14 octobre, 28,5% des stations-services françaises étaient en rupture d'au moins un carburant, contre 29,2% la veille, a déclaré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, en déplacement à Lille.

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La situation a en revanche empiré dans le Centre-Val-de-Loire, où ce taux atteignait 42,2% vendredi, contre 41,2% jeudi. Elle s'améliore légèrement, en Ile-de-France, avec 37% des stations touchées, contre 38,8% la veille, a précisé le ministère. Dans les Hauts-de-France, un des premiers départements affecté par les difficultés d'approvisionnement liées à la grève chez TotalEnergies, un quart des stations était en rupture partielle (25,5%) contre 31,7% jeudi à 17 heures.

Une situation "sous contrôle" dans "les jours qui viennent"

"J'appelle les distributeurs, et en particulier Total, à se mobiliser vraiment tout ce week-end pour que les camions soient au rendez-vous à la sortie des dépôts", qui resteront ouverts les deux prochains jours, a déclaré Agnès Pannier-Runacher au centre opérationnel déployé à la préfecture de Lille pour faire face aux pénuries.

Des arrêtés ont été pris pour permettre aux camions-citernes de circuler samedi et dimanche, et aux transporteurs de travailler avec "une souplesse sur les horaires de travail", a ajouté la ministre. "L'enjeu, c'est que les Français sortent de cette situation inacceptable au quotidien pour aller travailler, emmener leur enfant à l'école", a-t-elle poursuivi, évoquant un retour à une situation "sous contrôle" dans "les jours qui viennent".

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