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Vidéo Difficultés d'approvisionnement en carburant : la situation "va s'arranger dès aujourd'hui", assure Olivier Gantois de l'Ufip

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Article rédigé par franceinfo
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Il n'y a pas de pénurie de carburants, assure le porte-parole des pétroliers en France. Il suffit d'attendre quelques heures, parfois quelques jours, le temps que les stations soient réapprovisionnées.

"Les carburants vont arriver", assure jeudi 6 octobre sur franceinfo Olivier Gantois, président de l'Ufip Énergies et Mobilités, porte-parole des pétroliers en France. Alors que 12% des stations-services connaissent des difficultés sur au moins un type de carburant à la pompe, Olivier Gantois affirme que la situation "va s'arranger dès aujourd'hui", en raison des importations supplémentaires mises en place pour faire face aux conséquences des grèves en cours dans les raffineries françaises.

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"Ces importations sont en train d'arriver", insiste-t-il, ajoutant que cela va "détendre la situation. On va remplacer la production des raffineries", qui sont en grande partie à l'arrêt, "par des importations de carburant", explique Olivier Gantois, limitant ainsi la portée du mouvement de grève. Sa priorité, dit-il, "c'est de livrer les consommateurs. On fera ce qu'il faut pour cela", poursuit-il, alors que le Nord et le Pas-de-Calais ont commencé à puiser dans les stocks stratégiques, un levier que les pétroliers sont "en train de mettre en place", pour "soulager une région", ou "en dépanner une autre".

"Les prix vont rester élevés"

Le président de l'Ufip se refuse toutefois à parler de pénurie. "Il n'y a pas de pénurie généralisée" mais une "tension d'approvisionnement", précise-t-il. Elle touche particulièrement le nord et l'est de la France, et "apparemment" davantage les stations TotalEnergies que ses concurrents, en raison du mouvement social et du "succès" des remises à la pompe, la ristourne de 20 centimes d'euros par litre mise en place par Total pour faire face à l'envolée des prix du baril de pétrole, actuellement autour de 94 dollars.

"Les prix vont rester élevés tant que la guerre en Ukraine durera et aussi du fait de la décision de l'Opep", les pays producteurs de pétrole, de réduire leur production, prévient Olivier Gantois. Il évoque "une fermeté" des prix à la pompe sans pour autant pouvoir prédire "une hausse" dans les prochains mois. "Hausse peut-être, fermeté certainement", conclut-il.

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