Périmètre, dérogations, sanctions… Ce qu'il faut savoir sur la future "zone à trafic limité" dans le centre de Paris

Cinq kilomètres carrés du centre de Paris seront concernés par la "zone à trafic limité" dès les prochaines semaines, où la circulation des voitures sera très encadrée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Illustration vélo et voitures à Paris en 2020. (LUDOVIC MARIN / AFP)

C'est imminent, une question de jours ou de semaines : la "zone à trafic limité" est en passe de devenir une réalité dans le centre de Paris. Cela représente presque cinq kilomètres carrés, que l'on ne pourra plus traverser en voiture si l'on n’a rien à y faire.

Les panneaux sont déjà installés tout autour de ce périmètre mais complètement bâchés pour l'instant. Ils seront démasqués dès que le préfet de police aura signé l'autorisation - et ce sera le cas "sous peu", apprend franceinfo. La mairie de Paris a dû revoir plusieurs fois sa copie. Finalement, la rive gauche n'est pas concernée, ni les îles de la Cité et de Saint-Louis. Seule une zone reliant la Concorde à Opéra, République et Bastille, a été retenue jusqu'à la Seine, mais sans les quais hauts.

"Redonner de la qualité de vie"

Dans ces 5 kilomètres carrés, on ne pourra donc plus seulement "transiter", si l'on est motorisé. L'adjoint aux transports, David Belliard se réjouit : la circulation devrait diminuer de 7 à 30% selon les axes : "Dans une zone qui est extrêmement touristique, on va redonner de la qualité de vie aux 130 000 personnes qui y habitent. Moins de voitures, c'est aussi plus d'espace. C'est positif et notamment positif pour les commerces."

Périmètre de la zone à trafic limité dans le centre de Paris; (VILLE DE PARIS / DR)

Certains professionnels craignent pourtant des répercussions. Les cars de tourisme, eux, ont obtenu une dérogation et pourront déposer leurs voyageurs au cœur de Paris. Taxis, livreurs sont évidemment aussi exemptés. Pour les autres, il faudra pouvoir prouver que l'on habite dans la zone, ou que l'on y a rendez-vous. Ce sera parfois du déclaratif, reconnaît la mairie, qui prévoit six mois de pédagogie, avant de distribuer des amendes de 135 euros.

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