TER : des lignes vétustes pointées par la Cour des comptes
Dans un rapport publié mercredi 23 octobre, la Cour des comptes pointe une fréquentation en baisse et des couts en hausse du réseau de TER.
À Mirecourt (Vosges) à 7h30, comme chaque matin, Fabien Malleret part travailler à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il mettait avant 45 minutes en TER mais aujourd'hui, il lui faut près du double. Fonctionnaire territorial, il attend avec impatience le retour des TER, stoppés depuis trois ans, pour partir plus tard et rentrer plus tôt. En 2016, le réseau est tellement vétuste que la ligne a fermé pour raison de sécurité. Les habitants et les élus s'étaient mobilisés à l'époque. Depuis 2002, les régions organisent les transports sur leur territoire, mais les infrastructures restent à la charge de la SNCF. Jugé non prioritaire, le réseau secondaire s'est depuis dégradé.
Une ouverture à la concurrence
Face à ce constat, la Cour des comptes préconise que la région devienne également propriétaire des infrastructures. Le Grand-Est y est très favorable. Depuis que Mirecourt a perdu sa gare, le maire, Yves Séjourné, se bat pour que sa commune ne meure pas. Dès 2020, la région Grand-Est ouvrira la ligne à la concurrence. Trois ans de travaux au minimum sont prévus.
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