Près de 400 personnes manifestent à l'aéroport de Bordeaux pour s'opposer à la fermeture d'une piste

Les manifestants ont répondu à l'appel d'une association de riverains qui craignent un report des vols au-dessus de leur tête si cette piste était fermée.
Article rédigé par franceinfo - France Bleu Gironde
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Des manifestants derrière une pancarte protestent contre la fermeture d'une piste de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac (Gironde), le 28 septembre 2024, craignant une hausse de la pollution sonore au dessus de leur tête. (THIBAUD MORITZ / AFP)

À l'aéroport de Bordeaux-Mérignac (Gironde), près de 400 personnes se sont réunies samedi 28 septembre pour s'opposer à l'éventuelle fermeture d'une piste, rapporte France Bleu Gironde. Ils craignent un report des vols au-dessus de leur tête. Répondant à l'appel de l'Association eysino-haillanaise de défense contre les nuisances de l’aéroport (AEHDCNA), les habitants réaffirment leur soutien au maintien de la piste secondaire appelée "piste sécante". 

Pour l’association de riverains, fermer cette piste secondaire reviendrait à reporter 15% du trafic aérien actuel sur la piste principale, qui survole leurs habitations et qui supporte déjà 85% de ces passages d'avions. Actuellement, la piste sécante "permet de faire passer un avion sur dix ailleurs qu'au-dessus de nos têtes, ce n'est pas négligeable", explique Édouard Quintano, maire de Saint-Jean d'Illac, près de Bordeaux.

Décision de l'État d'ici deux ans

Selon Xavier Petit, le président de l'association de riverains, le rapport de l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD), mandaté par le gouvernement, est plutôt favorable au maintien de la piste sécante. Il ajoute que "la suppression de cette piste coûterait plus cher que sa rénovation" et qu'elle a été d'une "utilité considérable lors des incendies de 2022". Les riverains ont remis samedi un courrier au ministère des Transports.

Pour les communes situées sous le tracé de la piste sécante, à l'image de Pessac et Martignas, on soutient sa fermeture. Dans un communiqué, la Ville de Pessac pointe un rapport de l'IGEDD "partiel et incomplet". L'État doit se décider d'ici deux ans, après avoir mené des études complémentaires. 

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