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Vidéo Hausse des prix des carburants : "pourquoi pas" de nouvelles mesures déclare Bruno Le Maire, qui exclut de "baisser leur fiscalité"

Le ministre de l'Economie a affirmé qu'"on peut envisager des mesures spécifiques pour ceux qui n'ont pas d'autre choix que d'aller travailler avec leur véhicule".

Article rédigé par franceinfo
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Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, était lundi 24 janvier 2022 l'invité du 8h30 franceinfo. (FRANCEINFO)

Face à la hausse des prix des carburants, faut-il envisager d'autres mesures que l'indemnité inflation ? "Pourquoi pas", a répondu le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, ce lundi sur franceinfo. Il n'exclut qu'une seule piste, à savoir "baisser la fiscalité sur les carburants"

"Je ne pense pas que ce soit la bonne solution, d'abord parce que les Français n'en verront pas la couleur : pour 10 centimes de baisse, ça coûte 5 milliards d'euros et ça fait 5 euros en moins sur le plein", a-t-il développé, affirmant qu'"il suffit que l'essence augmente encore un peu plus derrière pour qu'on n'en voit pas la couleur"."Je ne veux pas mettre sur la table des pistes précises", ajoute-t-il, mais "la philosophie serait celle-là : aider ceux qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler", a-t-il précisé.



Si Bruno Le Maire "ferme la porte à des baisses de fiscalité" sur les carburants, c'est aussi "parce qu'on ne peut pas dire qu'on veut essayer d'être de moins en moins dépendant aux énergies fossiles, donc à l'essence et au diesel, et dans le même temps baisser la fiscalité sur ces énergies et donc les rendre plus attractives".

"Nous avons fait beaucoup de gestes pour protéger les Français"

"Je rappelle que nous avons fait beaucoup de gestes pour protéger les Français contre l'augmentation des prix de l'énergie, et c'était nécessaire", notamment "sur les prix de l'électricité", a-t-il insisté. Pour protéger leur pouvoir d'achat, le gouvernement va en effet contraindre EDF à vendre davantage d'électricité à bas prix à ses concurrents, ce qui provoque la colère des quatre organisations syndicales représentatives du groupe, qui appellent à une journée de grève le mercredi 26 janvier. "Je suis l'homme qui protège les ménages français et les entreprises françaises contre une augmentation de 45% de leur facture, c'est ma responsabilité de ministre de l'Economie", a-t-il assumé. Le gouvernement a demandé à l'entreprise publique que l'augmentation soit "au maximum de 4%".


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Bruno Le Maire a aussi réagi à la polémique sur une promotion dans les magasins Leclerc, où le kilo de côtes de porc est proposé à moins de 2 euros. "Je le dis avec beaucoup de gravité à tous les distributeurs qui négocient aujourd'hui les prix : nos producteurs doivent vivre dignement de leur production, je compte sur leur sens des responsabilités", a lancé celui qui était ministre de l'Agriculture sous Nicolas Sarkozy. Il espère que "s'amorce" une baisse des prix "d'ici à la fin de l'année".

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