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Guerre en Ukraine : "Il faut cet embargo" sur les hydrocarbures russes et des mesures sociales, plaide Anne Hidalgo

Pour éviter "l'explosion des prix à la pompe et du chauffage", Anne Hidalgo, candidate PS à l'élection présidentielle demande jeudi sur France Inter que "l'État prenne les mesures", notamment sur la baisse de la TVA et sur le blocage de ces prix.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Anne Hidalgo, le 13 septembre 2021 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Il faut cet embargo [sur les hydrocarbures russes], je le demande", a plaidé jeudi 10 mars sur France Inter Anne Hidalgo, maire de Paris et candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle, alors que les combats se poursuivent en Ukraine.

Elle a indiqué vouloir que ces "mesures d'urgence", soient "accompagnées aussi de mesures sociales sur le blocage des prix de l'énergie et sur la baisse de la TVA sur l'essence". "Cette augmentation de l'essence fait que beaucoup de nos concitoyens ne vont plus pouvoir se déplacer ou se chauffer", souligne-t-elle.

"Pour éviter l'explosion des prix à la pompe et du chauffage, je demande que l'État prenne les mesures, notamment sur la baisse de la TVA et sur le blocage de ces prix."

Anne Hidalgo

à France Inter

Elle a réclamé, en parallèle que l'Europe et la France "s'engagent dans une autre politique énergétique". "Même si la dépendance au gaz russe est moindre en France qu'en Allemagne, cette dépendance existe aussi", a-t-elle regretté. Elle s'est dite favorable à une sortie rapide des énergies fossiles, pour augmenter celles qui sont renouvelables. "Ça ne se fait pas comme ça et d'ailleurs ces cinq dernières années ça s'est tellement pas fait qu'on n'a pas progressé, a critiqué Anne Hidalgo. Il reste encore des marges de manœuvres qui n'ont pas été encore utilisées : cinq milliards d'euros environ par an sur le plan de relance, pour s'engager résolument dans cette voie."

La candidate socialiste à l'élection présidentielle a pointé du doigt les autres prétendants à l'Élysée : "Marine Le Pen, comme d'ailleurs Éric Zemmour et comme, pour d'autres raisons, Jean-Luc Mélenchon, sont des soutiens depuis longtemps de Vladimir Poutine", a-t-elle expliqué. Pour Anne Hidalgo, ces candidats "essaient de faire un virage sur cette crise, en nous expliquant au début que c'était l'Ukraine qui avait agressé. Ils peuvent changer d'avis, sauf qu'ils ne l'ont pas vraiment fait".

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