Hausses des prix des carburants : la grande distribution rejette la vente à perte
Des prix qui grimpent partout en France et des espoirs de baisse qui s’éloignent. Les distributeurs refusent l’option de vente à perte, autorisée par le Gouvernement. Dans une station-service, les automobilistes accusent le coup. "Je mets 90 euros. Honnêtement, je trouve ça trop cher. Ils ne veulent pas faire de geste. Je n’arrive pas à comprendre", témoigne un client. Une autre assure : "Je veux payer le prix de l’essence à un prix raisonnable et pas au prix auquel on le paie."
Vers une réduction des taxes ?
Mercredi 20 septembre, devant l’Assemblée nationale, les patrons de la grande distribution se sont expliqués. "La réalité économique, c’est qu’on ne va pas utiliser cette possibilité-là. À un moment, si on fait ça, on va augmenter le prix des pâtes. On n’est pas complètement cinglés", a fait savoir Thierry Cotillard, le président du groupement Les Mousquetaires. Leclerc, Carrefour, tous font front contre la vente à perte. Pour les pétroliers, la réduction des taxes prélevées par l’État est la seule variable d’ajustement possible. Pour l’heure, le gouvernement continue de l’exclure.
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