: Vidéo Prix des carburants : Emmanuel Macron évoque de possibles nouvelles mesures, mais doute de leur "impact substantiel"
"Si on veut le faire dans un temps utile, les instruments sont assez réduits", a estimé le chef de l'Etat, soulignant que le problème venait des cours du pétrole.
Alors que la distribution de chèques "anti-inflation" à 38 millions de Français est en cours, le gouvernement prendra-t-il d'autres mesures pour compenser la hausse record des prix à la pompe ? "La question va se poser pour le gouvernement de savoir s'il faut faire davantage", a affirmé Emmanuel Macron, lors d'un déplacement à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), mardi 25 janvier.
Mais le chef de l'Etat a aussi laissé entendre qu'il ne faudrait, à ses yeux, pas trop attendre de ces possibles nouvelles mesures : "Il y a très peu de mesures qui ont un impact substantiel sur quelque chose qui ne dépend pas de nous et qui sont les cours mondiaux. Et si on veut le faire dans un temps utile, les instruments sont assez réduits." A plus long terme, Emmanuel Maron a jugé que la clé était de moins dépendre des énergies fossiles et des importations.
Une réunion Le Maire-Castex en fin de journée
Bercy confirme de son côté à l'AFP qu'une solution émergera "peut-être dans la semaine". Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire doit être reçu par Jean Castex à Matignon mardi en fin de journée, pour un entretien qui pourrait permettre d'en préciser les détails. La veille, il avait exclu une baisse de la fiscalité sur le carburant mais s'était dit ouvert à "envisager des mesures spécifiques pour ceux qui n'ont pas d'autre choix que d'aller travailler avec leur voiture". Selon nos informations, la seule piste étudiée par Bercy est un relèvement du barème des frais kilométriques qu'il est possible de déduire de ses impôts. Une mesure qui ne toucherait donc que les Français qui payent l'impôt sur le revenu.
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