Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo Prix des carburants : "On s'en remet au bon vouloir de groupes privés", dénonce le député LFI Alexis Corbière

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a "demandé aux distributeurs de faire un geste dans cette période difficile, en réduisant leurs marges" face à la flambée du prix des carburants.

"On s'en remet au bon vouloir de groupes privés", a critiqué Alexis Corbière, député La France insoumise et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, jeudi 14 octobre sur franceinfo, alors que le gouvernement a appelé les distributeurs de carburant à baisser leurs marges face à la flambée des prix. Dans le contexte de la crise sanitaire et du confinement, ces tarifs avaient brutalement chuté à 1,16 euro le litre début mai 2020, avant de repartir à la hausse. Depuis plusieurs semaines, celle-ci s'est accélérée et on note une augmentation de près de 12% sur les six derniers mois.

"Quand on reconnait qu'il y a un problème, il faut agir, a poursuivi le député LFI. Nous proposons de reprendre la méthode qui avait été celle d'Edouard Philippe pendant la crise des gilets jaunes : on bloque les prix. On les bloque à leurs niveaux actuels, déjà pour éviter que cela ne continue de monter."

"Le problème de la baisse des taxes, c'est que cela revient à ce que ce soient les Français et l'argent public qui financent cela. Cela permet que les groupes privés continuent à faire leurs marges de bénéfices, par contre, il y a moins d'argent public qui rentre."

Alexis Corbière

à franceinfo

Alexis Corbière n'est pas plus emballé par le chèque carburant que le gouvernement réfléchit à mettre en place. "C'est la même idée, c'est de l'argent public qui sert à s'assurer que les groupes continuent à faire leurs marges, mais que les Français le ressentent moins à l'achat. Ce n'est pas nécessairement une bonne politique, on a besoin d'argent public à l'heure actuelle", conclut-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.