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Radars gérés par le privé : "C'est grave, les policiers ne s'occuperont plus de sécurité routière !"

Plus de radars sur les routes : c'est l'annonce forte de Manuel Valls. Ce qui coince chez les policiers, c'est que des prestataires privés puissent s'occuper des radars embarqués. "Aujourd'hui la police n'a plus les moyens d'assumer les missions qu'on devrait lui confier", s'emporte Nicolas Comte, le secrétaire général du syndicat Unité SGP.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Les radars embarqués pourraient être manipulés par des prestataires de service, privés, ce qui fait bondir les policiers © MaxPPP)

Plus de radars sur les routes - des radars fixes, des radars embarqués, et même des leurres : c'est ce que l'on retiendra du Comité interministériel de sécurité routière du jour. Le problème c'est que, pour faire fonctionner les radars embarqués, policiers et gendarmes risquent de manquer d'effectifs. Le Comité interministériel a trouvé la parade : des prestataires agréés seront chargés de leur utilisation.

"C'est grave !" s'emporte Nicolas Comte, le secrétaire général du syndicat de policiers Unité SGP-FO. "J'ai l'impression qu'on n'aura plus à s'occuper de sécurité routière ! Ce qui pose problème, parce qu'on ne pourra pas avoir une meilleure sécurité routière en remplaçant les hommes par des machines. Aujourd'hui on voit bien qu'il n'y a plus de forces de police disponibles pour mener ne serait-ce que des patrouilles sur les routes !"

Quant à l'idée de "vouloir remplacer les policiers par des agents du privé qui se contenteront de rouler avec les radars n'est pas la solution" . Les policiers, eux, ne font pas que rouler, "ils peuvent mener des missions de sécurité routière" .

Si des prestataires privés s'occupent des radars embarqués, "c'est grave", s'emporte Nicolas Comte, du syndicat Unité SGP

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