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Aéroport de Roissy : la ministre des Transports confirme la construction du CDG Express

Ce train rapide doit relier Paris à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle en vingt minutes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
L'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, le 23 févier 2016. (MARKUS MAINKA / PICTURE ALLIANCE / AFP)

Le CDG Express verra bien le jour. Dans un entretien au Parisien, la ministre des Transports Elisabeth Borne a confirmé, mardi 5 février, la construction de ce train rapide censé relier Paris à l'aéroport de Roissy à temps pour les jeux Olympiques de 2024. La ministre assure que "ça ne se fera pas au détriment des transports du quotidien", et notamment du RER B.

"Le contrat de concession sera signé dans les prochains jours" avec le gestionnaire d'infrastructure détenu à parts égales par ADP, SNCF Réseau et la Caisse des Dépôts, a-t-elle précisé. "C'est indispensable pour pouvoir donner le coup d'envoi des travaux sans perdre de temps", a-t-elle ajouté, estimant que "le projet de CDG Express est nécessaire pour Paris et pour toute l'Ile-de-France".

24 euros les 20 minutes de trajet

Le CDG Express doit théoriquement relier, à partir du 1er janvier 2024, la Gare de l'Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l'aéroport de Roissy. Le trajet, long de 32 kilomètres, doit durer vingt minutes et coûter 24 euros. Mais ce projet est contesté par de nombreux habitants et élus d'Ile-de-France qui craignent notamment que les travaux ne perturbent trop les lignes de trains de banlieue au nord de Paris, en particulier le RER B.

"Il y a un nombre de chantiers très importants, avec quinze projets majeurs d'après SNCF Réseau. Le CDG Express n'est qu'une petite partie du sujet", a pointé la ministre. "Le préfet de région (Michel Cadot) a été chargé d'une mission sur le calendrier des travaux. Il remettra ses conclusions fin mars ou début avril. Il dira clairement quels sont les éventuels ajustements qui pourront être nécessaires dans l'organisation des chantiers", a-t-elle relevé, notant qu'"il faudra, le cas échéant, faire des priorisations".

Elisabeth Borne a rappelé au passage que plus de 500 millions d'euros, sur le 1,8 milliard que doit coûter le projet de CDG Express, iront à l'amélioration du RER B. Quant à une ouverture à temps pour les JO de 2024, "à l'heure actuelle, SNCF Réseau nous dit que cette date est tenable", a constaté Elisabeth Borne.

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