Attaque sur le réseau SNCF : 9 trains sur 10 circuleront dimanche sur la LGV Atlantique, 7 trains sur 10 pour la LGV Nord
Une "mobilisation exceptionnelle". Les circulations des TGV "sur les axes touchés" par l'attaque sur le réseau de la SNCF, vont "reprendre plus rapidement", affirme, samedi 27 juillet, la SNCF, dans son dernier point de circulation émis à 17h30. Dans le détail, les travaux de réparation sur la LGV Atlantique vont être terminés dimanche matin. Ainsi, dimanche, à partir de la mi-journée, 9 trains sur 10 vont pouvoir circuler.
Concernant la LGV Nord, "les dégâts ont demandé des réparations plus importantes et une phase d'essai spécifique est nécessaire pour valider le bon fonctionnement", précise la SNCF. Ces essais commenceront dans la nuit de samedi à dimanche. Dimanche, le trafic va donc resté limité sur cette ligne, avec 7 trains sur 10 qui circuleront, "avec des retards de une heure à deux heures". Le retour à la normale est "confirmé" pour lundi matin, souligne la société ferroviaire dans son communiqué. La circulation a déjà repris sur la ligne Est.
Un texte de revendications envoyé à des médias
"Tout sera rétabli lundi matin" sur le réseau, a répété, samedi, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, lors d'un point presse dans la gare Montparnasse à Paris. Dans la nuit, "avec des projecteurs, sous la pluie", les agents mobilisés "ont rabouté les fils un par un", a expliqué Jean-Pierre Farandou. Sur les lignes sabotées, "une centaine d'agents a été mobilisée dans des conditions météo difficiles" pour rétablir le réseau dans la nuit de vendredi à samedi, a précisé le ministre des Transports, Patrice Vergriete, lors d'un point presse samedi matin.
Une enquête est en cours pour détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs. Le parquet de Paris a confirmé à France Télévisions, samedi, qu'un texte de revendications a été adressé à certains médias et que des vérifications sont en cours sur ce point. Les investigations mobilisent plus de cinquante enquêteurs de la gendarmerie, a précisé le ministre des Transports.
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