"C'était la cohue" : une mère raconte sa "nuit terrible" dans un train bloqué à cause de l'incendie d'Aubagne
Partis samedi de Paris, Amel et ses deux enfants ont passé la nuit dans un train à Marseille à cause d'un feu de forêt près d'Aubagne. Elle décrit "une nuit terrible" et déplore la solution de secours tardive apportée par la SNCF.
Partis samedi 19 août de Paris pour Cannes, Amel et ses deux enfants ont passé la nuit dans une rame en gare Saint-Charles à Marseille en raison de l’incendie près d'Aubagne. Comme eux, environ 2 300 passagers ont dormi dans des trains de différentes gares.
>> Suivez l'évolution de la situation en direct
“Je n'ai pas dormi en fait, j’ai fait une nuit blanche", raconte cette mère de famille à franceinfo dimanche. Les lumières sont très fortes dans le train, les conditions ne se prêtent pas à ce qu’on puisse dormir."
Il y a eu une flopée de petits jeunes qui est rentrée dans le train, on a fait la police nous-même. Il y a même une dame qui s’est fait volé un bagage.
Amelà franceinfo
Complètement exténuée par cette nuit de galère passée le ventre vide, Armel envisage même "de retourner à Paris et d’annuler [ses] vacances" : "J’en suis arrivée à ça. On a vraiment passé une nuit terrible. J’ai deux enfants avec moi, leur offrir ça en début de vacances, c’est pas très cool. Mes vacances sont sur une durée de neuf jours, on en perd deux.”
Une réponse tardive de la SNCF
“C’était la cohue, c’était vraiment n’importe quoi. C’est juste inadmissible ne serait-ce que pour les personnes handicapées ou âgées”, explique encore Amel qui ajoute qu’aucune solution de secours n’était proposée aux voyageurs au petit matin.“On nous a fait gentiment croire qu’on allait nous ramener des bus", mais à 7 heures il n’y avait toujours "rien”, raconte-t-elle. Ce n'est que quelques heures plus tard, qu'Amel a pu finalement monter, avec ses deux enfants, dans une navette mise en place par la SNCF afin de rejoindre Cannes et son lieu de vacances.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.