"Ça va devenir maintenant un moyen de travail" : pendant la grève, les espaces de coworking accueillent de nouveaux clients
Avec la grève qui dure, certains optent pour les espaces de coworking. Ces bureaux partagés voient leur fréquentation augmenter.
Avec la grève qui continue, certains Français ont découvert le télétravail à domicile ou dans des espaces dédiés de coworking. En région parisienne, ces locaux partagés accueillent de nombreux nouveaux clients depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites.
Installée à son compte Céline, spécialiste des logiciels informatiques, va normalement travailler à Paris. Depuis le début de la grève, la mère de famille a déjà passé quatre journées à l'espace de travail de Maison-Lafitte dans les Yvelines. "C'est beaucoup plus pratique, explique-t-elle. Ça me permet de travailler et de me concentrer sur mon travail alors que mes enfants sont à la maison à cause de la grève. Je peux aussi passer mes appels avec mes clients".
Une vingtaine d'euros par jour
Pour Céline, les espaces de coworking "vont devenir maintenant un moyen de travail". Finalement la grève a du positif, s'amuse-t-elle, même si ce n'est pas parfait. "Il y a la contrainte de ne pas pouvoir voir les clients, de ne pas se déplacer mais on se contacte par d'autres moyens, l'informatique le permet", poursuit-elle.
L'espace de travail de Maison-Lafitte a séduit de nouveaux clients, affirme Julie Perregaux, responsable chez Stop and Work. "On a eu la semaine dernière, un peu moins de 10 personnes par jour qui venaient ici plutôt que d'aller à Paris à cause de la grève. Ce sont souvent des auto-entrepreneurs ou des indépendants mais aussi des employés", détaille-t-elle. Une journée de coworking coûte une vingtaine d'euros aux travailleurs qui s'installent à ces tables partagées.
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