Grève à la SNCF : la désillusion des voyageurs pour les fêtes de fin d'année

Tôt mercredi 18 décembre, ils étaient déjà nombreux à la boutique SNCF de la gare du Nord, à Paris. La mauvaise nouvelle est tombée mardi pour les usagers : leur train, prévu au cours du week- end des 21 et 22 décembre, est supprimé. Autre difficulté : l'incertitude sur la destination finale. Des petites villes seront en effet moins desservies. Pour rejoindre le sud-ouest de la France depuis Paris, par exemple, les TGV s'arrêteront à Bordeaux (Gironde) ou Dax (Landes). Pour aller jusqu'à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), il faudra compter sur les rares TER.

>> Prévisions, trafic, réactions... Retrouvez les dernières informations sur la réforme des retraites et la grève dans notre direct

Des trajets amputés

Même chose à l'est du pays : les TGV s'arrêteront à Nancy (Meurthe-et-Moselle) au lieu de Remiremont (Lorraine). Au nord, la ligne s'arrête à Lille (Nord). Des trajets amputés en bout de ligne, c'est déjà le cas dans le Sud-Est. La gare de Montélimar (Drôme) est fermée. Seuls des cars de substitution circulent. Pour arriver ou partir d'ici, il faut s'armer de patience. "J'ai pris un Ouigo de Paris-Gare-de-Lyon pour aller jusqu'à Valence TGV, puis un TER jusqu'à Valence-Ville, et là j'ai pris un autocar pour arriver jusqu'à Montélimar", indique une voyageuse. Résultat : 5 heures de voyage contre 3 habituellement. Beaucoup de passagers risquent de voir leurs trajets fortement rallongés.