SNCF : une journée (presque) sans cheminot
Les syndicats de la SNCF voulaient frapper les esprits et promettaient un lundi 14 mai sans cheminot. On constate dans les faits un sursaut de la mobilisation : 25,7% de grévistes en moyenne, soit à peu près le niveau du début du conflit le 3 avril.
Il n'est pas encore 7h à la gare de Fontainebleau (Seine-et-Marne) : les derniers arrivés pressent le pas, il y a si peu de trains au départ ce matin qu'il vaut mieux ne pas rater celui-ci. Le voilà qui s'élance direction Paris et le bureau, pour cet homme assis sur les escaliers : "Il n'y a pas de train entre 8h28 et 16h45 ce soir, donc c'est compliqué", fait-il remarquer.
Une cinquantaine d'actes de malveillance
Au terminus à Paris, c'est une gare de Lyon presque vide et étrangement calme qui les accueille. Gare vide également à Marseille (Bouches-du-Rhône), où les cheminots ont bloqué la gare Saint-Charles. À chaque région son mode d'action ; à Besançon (Doubs) par exemple, les cheminots ont choisi d'occuper un péage d'autoroute. Pour les syndicats, cette journée est un nouveau départ : gare de l'Est à Paris, ils manifestaient, galvanisés par la mobilisation en hausse de ce lundi. Une cinquantaine d'actes de malveillance ont également été commis, notammentent en Normandie où tout le trafic a été interrompu dans une partie de l'Eure. La SNCF a annoncé qu'elle allait porter plainte pour chaque sabotage de ce type.
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