La SNCF teste des portiques antifraude dans deux gares
La société du chemin de fer français met les grands moyens pour empêcher la fraude qui lui coûte cher.
La SNCF en a assez de la fraude. Ce lundi 11 janvier, la société a installé des portiques automatisés dans deux gares, à Marseille et à Paris. Ils doivent permettent de contrôler l'accès aux quais. Il s'agit d'une "phase de test qui va durer trois mois", indique Séverine Larrouy depuis la gare Montparnasse, où quatre quais sont équipés.
"Ce sont des portiques antifraude et non des portiques de sécurité comme pour le Thalys. La SNCF estime que la fraude lui coûte 300 millions d'euros chaque année. L'objectif est de diviser ce chiffre par 10 à terme", ajoute la journaliste de France 3.
Le travail des contrôleurs en danger ?
Ces portiques suscitent tout de même l'inquiétude chez quelques salariés. "Certains estiment qu'ils vont remplacer le travail des contrôleurs. La direction assure qu'il n'en est rien. Si elle juge l'expérience concluante, elle prévoit d'équiper 15 autres gares françaises d'ici l'année prochaine", conclut la reporter.
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