Pollution sonore : le combat des riverains de la ligne Paris-Rennes
Le combat commence pour les riverains de la ligne à grande vitesse Paris-Rennes. Ils n'en peuvent plus des passages et du bruit depuis deux ans et vont saisir la justice pour demander des indemnités.
À 70 mètres de la ligne à grande vitesse Paris-Rennes, un couple se désespère d'entendre passer une centaine de trains par jour. "Le matin, quand on veut rester au lit, ce n'est pas possible", explique Jacqueline Terpereau. Un autre riverain s'est muni d'un sonomètre pour mesurer l'intensité des nuisances. Il ne digère pas les propos de la SNCF avant les travaux. On lui aurait dit qu'à son âge, il entendrait moins bien les trains passer.
La "ligne à grand vacarme"
Les maisons perdent même de leur valeur, de 10 à 30%. La loi pourrait changer, mais pour le collectif des riverains, il faut réduire la vitesse des trains en plus du nombre de passages. Passer de 320 à 250 km/h pourrait permettre de gagner sept à huit décibels. Car la puissance du bruit double tous les trois décibels. Une bataille judiciaire s'annonce contre la ligne qui a été rebaptisée "ligne à grand vacarme".
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