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SNCF : 2016, "annus horribilis", mais ça ira mieux en 2017

En 2016, le chiffre d'affaires de la SNCF a chuté d'environ un milliard d'euros. Cependant, l'année 2017 se présente sous de meilleurs auspices, notamment avec la mise en service de deux lignes LVG et le développement de l'offre low cost. 

Article rédigé par franceinfo, Raphaël Ebenstein
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'Océane, le nouveau TGV qui reliera Paris et Bordeaux en 2 heures, lors de son inauguration le 11 décembre 2016 (MEHDI FEDOUACH / AFP)

L'année 2016 ne laissera pas un très bon souvenir à la SNCF. Même si le chiffrage n'est pas encore définitif, l'entreprise publique va en effet enregistrer une baisse de chiffre d'affaires d'environ un milliard d'euros, en raison de l'impact cumulé des attentats, des grèves contre la loi El Khomri et des inondations exceptionnelles du printemps. Le président de SNCF Mobilités, Guillaume Pépy, l'a lui-même laissé entendre.

Seul motif de satisfaction : le résultat financier devrait quand même rester positif, grâce aux économies réalisées en interne. En revanche, 2017 se présente beaucoup mieux. 

Deux nouvelles lignes à grande vitesse

Une date est déjà dans toutes les têtes à la SNCF : le 2 juillet 2017. Ce jour-là, deux nouvelles LGV - lignes à grande vitesse - seront mises en service : vers la Bretagne et l'Aquitaine. Paris sera ainsi à seulement 2h04 de Bordeaux. Une sensible hausse du trafic est donc attendue sur cette destination, au détriment le compagnie aérienne Air France.

Développer l'offre low cost

La SNCF compte aussi poursuivre le développement de son offre low cost. La compagnie ferroviaire va miser, notamment, sur les trains Ouigo, qui ont affiché l'an passé une progression de 76% de leur nombre de voyageurs.

Le low cost devrait ainsi représenter environ un tiers de l'offre totale de voyages d'ici trois ans, contre à peine 10% aujourd'hui.

2300 postes créés

En outre, même si la SNCF entend toujours faire des économies, 2 300 créations nettes d'emplois sont prévues, pour l'essentiel hors ferroviaire.

Enfin, les investissements dans la maintenance du réseau, trop longtemps délaissée, vont atteindre 800 millions d'euros afin de remplacer, entre autres, 1 000 kilomètres de voies et 500 aiguillages.

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