Le PDF de la SNCF, Guillaume Pepy, cède sa place à Jean-Pierre Farandou vendredi 1er novembre, après douze ans à la tête de l'entreprise. Retour sur les années Pepy.
Nouvelle assemblée générale aux ateliers de Châtillon (Hauts-de-Seine), qui assurent la maintenance des TGV. Après dix jours de grève, on constate d'importantes répercussions sur les lignes TGV Atlantique. Il y a deux semaines, déjà, un autre mouvement a paralysé le trafic sur la France entière. Guillaume Pepy a été un manager sans cesse contesté par les cheminots. Sa présidence de douze années a été jalonnée de nombreuses grèves. Face à lui, Didier Le Reste, ancien secrétaire général de la CGT Cheminots, dresse un bilan sévère.
Un maître de la communication
Sur le plan sécurité, l'accident le plus marquant est celui de Brétigny-sur-Orge (Essonne), en juillet 2013, qui a fait sept morts. À chaque accident, à chaque fois que la SNCF est en difficultés, son président est sur le terrain pour s'expliquer ou s'excuser. Sa proximité et sa maîtrise remarquable de la communication sont devenues l'une des marques de fabrique du président de la SNCF. Pour le chef de gare Guillaume Pepy, le cœur du métier, ce sont des trains à l'heure, l'une des faiblesses de la SNCF. Mais il y a aussi l'image moderne des chemins de fer, renforcée par les Ouigo, l'offre à petits prix lancée par Guillaume Pepy il y a six ans.
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