SNCF : une centaine de postes menacée du côté du fret

Va-t-on sacrifier pour relancer le fret ferroviaire ? La question se pose, alors qu’une centaine de postes sont menacés du côté de la SNCF. Le fret ferroviaire est une priorité, comme l’a annoncé le Premier ministre Jean Castex. "Nous voulons développer des autoroutes ferroviaires, avec un plan de reconquête, ce sujet est central", a-t-il notamment affirmé. Et pourtant, la filiale fret de la SNCF pourrait tailler dans ses effectifs.

200 millions de pertes dues au coronavirus

10% des salariés sont menacés, et pourraient être mutés dans d’autres filiales. Des suppressions de postes incompréhensibles pour les cheminots. Fret SNCF vient en plus de bénéficier d’un coup de pouce de l’État : plus de péages à payer pour emprunter les chemins de fer, soit une économie de 30 millions d’euros pour cette année. Mais 200 millions d’euros devraient être perdus cette année en raison du coronavirus. Le paradoxe est donc qu'il faudrait supprimer des emplois pour relancer le fret ferroviaire au final.