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Trains Paris-Normandie : la SNCF confirme des travaux et de nouvelle rames

"Des travaux sur les voies vont avoir lieu", a expliqué Guillaume Pépy au sujet de la ligne Paris-Rouen-Le Havre. Le président de la SNCF a ajouté que "le conseil régional et son président Hervé Morin vont commander le 23 novembre des trains pour Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Caen-Cherbourg."

Article rédigé par franceinfo
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Guillaume Pépy, président de la SNCF (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Le président de la SNCF Guillaume Pépy a confirmé, ce jeudi 20 octobre sur France Bleu Normandie, la mise en place de nouvelles rames et des travaux sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre, afin de pallier les nombreux retards sur cet axe. Il confirme par ailleurs des commandes de nouvelles rames par la région pour les lignes Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Caen-Cherbourg.

"Des travaux sur les voies [Paris-Rouen-Le Havre] vont avoir lieu pour 500 millions d'euros dans les années à venir, pour qu'il y ait moins de pannes, moins d'aléas, et plus de fiabilité", a expliqué Guillaume Pépy.

"La deuxième bonne nouvelle, c'est que le conseil régional et son président Hervé Morin [Nouveau Centre] vont commander le 23 novembre des trains tous neufs pour Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Caen-Cherbourg. L'Etat apporte son aide avec 720 millions d'euros, et la Région va devenir patronne de ces trains Intercités. Les premiers trains arriveront fin 2019", a ajouté le patron de la SNCF.

Des "trains à la queue leu leu" expliquent les retards

Guillaume Pépy a expliqué les nombreux retards actuels par la saturation de la ligne : "Il y a des trains de marchandises, qui vont à Rouen pour chercher des céréales, ou au Havre pour chercher des containers, il y a bien entendu les Intercités, il y a les TER... Les trains se suivent un peu à la queue leu leu." Un projet de deuxième itinéraire entre Serqueux (Seine-Maritime) et Gisors (Eure) est en cours, afin de faire passer les trains de marchandises.

Quant au projet LNPN (ligne nouvelle Paris-Normandie), Guillaume Pépy a assuré qu'il avançait "au rythme normal", tout en précisant que, "pour construire une ligne nouvelle, il faut cinq ans d'étude, cinq ans de concertation, et cinq ans de travaux."

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