Transports : le fiasco du RER alsacien
Cela devait être une révolution pour les transports en commun : un premier RER hors Île-de-France, à Strasbourg (Bas-Rhin). Le projet à 14 millions d'euros par an visait la circulation de 800 trains supplémentaires par semaine, de 5 heures à 23 heures. Un mois plus tard, c'est la déconvenue : les retards s'accumulent, et les trains sont moins nombreux que prévu.
Le gouvernement reconnaît "des dysfonctionnements"
La SNCF et le gouvernement reconnaissent des défaillances. "Il n'y a pas assez [de trains], et il y a des dysfonctionnements par rapport aux objectifs qui avaient été fixés au mois de décembre, au moment du lancement", commente Clément Beaune, ministre des Transports. Autre conséquence, certaines petites lignes ont été déshabillées au profit du nouveau RER. Certains ont dû délaisser le train, et opter pour la voiture. Pour calmer la colère, la SNCF a annoncé la prise en charge de 50% des abonnements pour les trois prochains mois.
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