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Un vol New York-Paris se pose à Manchester pour respecter le quota d'heures du pilote

"Tout s'est joué à quelques minutes près", se défend Air France. La compagnie aérienne estime que dérouter l'avion, dimanche, était la bonne solution.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Un avion d'Air France à l'aéroport de Cancun (Mexique), le 27 novembre 2013. (ELIZABETH RUIZ / AFP)

Le vol AF007 accusait déjà six heures de retard au décollage, dimanche 22 février. La faute à la neige, qui a bloqué les opérations à l'aéroport John-Fitzgerald-Kennedy de New York (Etats-Unis). En plus de cette première attente, les passagers ont dû prendre leur mal en patience, raconte BFMTV, car au lieu d'atterrir à Paris, comme prévu, l'appareil d'Air France a été dérouté vers Manchester (Royaume-Uni).

"Tout s'est joué à quelques minutes près"

Le plan de vol a été bouleversé en raison du planning trop chargé du pilote. "Ayant atteint son quota d'heures, il a donc décidé de poser l'appareil à Manchester, en nous disant qu'il allait y avoir la relève d'un autre pilote", raconte Didier Bodel, un passager, à BFMTV. Sauf qu'aucun de ses collègues n'était prêt à le remplacer lors de cette escale forcée.

"Tout s'est joué à quelques minutes près, justifie un porte-parole d'Air France auprès de la chaîne. Les capacités d'accélération d'un avion sur un vol transatlantique laissaient la possibilité d'arriver de façon très juste à Paris. Ça ne s'est pas produit." Impossible de passer outre le quota d'heures du pilote : ne pas le respecter aurait été l'équivalent "de rouler à 180 km/h sur l'autoroute", se défend la compagnie. 

Trois avions affrétés pour acheminer les passagers

Les passagers, parmi lesquels figuraient l'ancien ministre UMP Bruno Le Maire, ont fini par rejoindre Paris. Mais pour cela, ils ont dû patienter, le temps qu'Air France affrète trois avions pour les ramener à bon port, parfois après douze heures d'attente.

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